En recevant le bulletin municipal d’Aspremont de février, j’ai remarqué qu’il était doté d’une rubrique complémentaire placée en fin de feuillet. Je me suis donc empressé de prendre connaissance de ces quelques lignes, curieux d’y glaner des informations interessantes sur mon village, puisque c’est quand même le but premier d’un bulletin municipal.

Ayant tout de même pris connaissance des signataires, je me suis souvenu des articles précédents. La dernière mouture datant d’octobre j’avais presque regretté ces écrits traitant de sujets de société : rien que ça !

En prenant le parti de ne jamais exprimer ne serait-ce que le début d’une contradiction, l’ancienne dénomination « mot de l’opposition » était tout à fait antinomique. Le Maire ne s’y est pas trompé puisque désormais la rubrique a été rebaptisée « le mot de la liste Aimons Aspremont ».

Monsieur Bonsignore, je voudrais tout de même vous mettre en garde. Mais il n’y pas de doute, qu’à choisir, vous écouterez plutôt l’illustre Lafontaine qui écrivait : « tout flatteur vit aux dépens que celui qui l’écoute ». A ce rythme, bientôt, cette rubrique pourra s’appeler « l’édito de Mesdames xxxx », puis un jour peut-être se retrouver en première page !

il est vrai que les deux compères comblent un vide. Certes vous n’êtes pas familier de l’exercice mais l’écriture de l’édito incombe normalement au premier magistrat. Je ne doute pas d’ailleurs que vous ayez plus de talent, la barre n’étant pas placée très haute.

C’est donc finalement sans surprise que j’ai pris connaissance de ce nouvel opus, certain de mourir moins bête à la lecture de cette prose. Mais là je dois dire que l’on frise le grandiose, le professoral, le doctoral ! J’ai du d’ailleurs m’y reprendre à plusieurs fois pour tenter de comprendre le fond. Je pense avoir saisi les idées dans les grandes lignes, mais ne suis pas sûr d’avoir tout compris dans le détail. J’invite sur le champ les autrices au Saint-Claude. Un café-philo s’impose !

Gilles Le Morvan