Une habitante d’Aspremont nous a signalé un dépôt sauvage de déchets, route de Colomars. Nous avons donc décidé de passer à l’action et réaliser une opération de nettoyage. Près de 8OO kg de déchets ont été amenés à la déchetterie de Castagniers. Tout cela dans la bonne humeur. Mais cela ne doit pas nous faire oublier qu’abandonner des déchets dans la nature est un acte de délinquance passible de lourdes amendes.

Ce samedi matin, nous sommes quelques aspremontois motivés à avoir fait un geste pour la planète. Véronique avait posté dans la semaine un message sur Face Book et déposé quelques affichettes. Avec des sacs à gravats -merci à Franck d’Asp de nous en avoir fourni- et munis de gants, nous avons chargé deux remorques de déchets de chantier (gravats, métal, bois), abandonnés un peu à l’écart de la route de Colomars au niveau du sens unique montant. Malheureusement, il n’y avait pas d’indices permettant d’identifier les auteurs de ce dépôt. Le brigadier chef Principal, Hervé Blas de la Police Municipale est venu constater ce triste butin. Nous avons du nous résoudre à laisser sur place la carcasse d’un scooter démonté, car la déchetterie ne peut accepter les véhicules. Par contre Monsieur Blas va pouvoir, grâce aux plaques d’identification, remonter jusqu’au propriétaire. Nous vous tiendrons informé de la suite qui sera donnée.

Avec la satisfaction du devoir accompli, nous nous sommes restaurés de charcuteries achetées au camion du marché et de pâtisseries réalisées par les dames. Que de la bonne humeur !

Nous envisageons de mener d’autres actions de nettoyages, en participant par exemple aux journées mondiales des ramassages des déchets. Nous espérons alors être beaucoup plus nombreux.

Pour finir, rappelons que le dépôt de déchets est pire que de l’incivisme : c’est un acte de délinquance que nous devons combattre, et qui est pénalement répréhensible. 

Tout dépôt sauvage avec l’aide d’un véhicule, est une contravention de 5eme classe passible d’une amende de 1 500 euros. La sanction grimpe à 75 000 euros d’amende et deux ans de prison pour une entreprise qui se livre à ce genre de pratique en contrevenant au Code de l’Environnement. Le maire a l’autorité nécessaire pour faire supporter les frais d’enlèvement des ordures à leurs propriétaires. Certaines municipalités vont même plus loin en déversant les déchets litigieux chez les intéressés histoire de bien faire passer le message.